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mercredi 26 juin 2013

De l'aérien

Un peu marre qu'il s'écrive ici surtout des choses pénibles, difficiles, ascendant tragique.

Du coup j'en profite pour glisser un retour d'expérience.

Suite à ce billet plusieurs lecteurs, lectrices, m'ont suggéré de renoncer à l'appel du siphon pour procéder avec la poche à douilles.

Ce qui, comme l'avait justement souligné tetsuo,passait à côté de l'essence de la chose, la sacro-sainte texture [1].

Or donc le siphon fût acheté et apprivoisé (non sans peine, parfois, mais il est à peu près apprivoisé.

Et enfin, dimanche, j'ai fait mes gougères, pochées au format "petit choux", et puis ma chantilly au bleu. Et c'était trop d'la balle.

Il resterait une dernière étape qui consisterait à remplir les choux avec la chantilly, mais il y a ce côté un peu régressif de tremper la gougère dans un petit pot de chantilly, et finir le dit pot à la petit cuillère... bref.

Donc, c'est officiel, j'avais RAISON d'acheter ce siphon indispensable.

Maintenant il faut que je rachète des cartouches.

Note

[1] quiconque se nourrit - huhu - d'émissions culinaires sait qu'outre le goût, il faut de la texture dans un plat. Du vaporeux et du croustillant, de la mache, comme on dit maintenant sans causer salade et du crémeux. Bref. De la TEXTURE, on vous dit

mercredi 27 mars 2013

Le parler vrai

Hier j'ai pris part à une réunion fort intéressante, en présence de tous nos directeurs commerciaux, de leur chef, du mien [1] et bien sûr leurs costards et leurs cravates.

Outre le fait que c'était vraiment intéressant, et que c'est chouette d'être embarquée dans ces moments d'échanges où la stratégie se dessine, j'ai pu, à la teneur des échanges, deviner quel était le dernier thème des formations des chefs des commerciaux.

Il y en avait un qui sortait cette expression à tout bout de champ.

"Le parler vrai !"

"On va leur parler vrai !"

"Il ne faut pas hésiter à leur parler vrai !"

Le tout avec la ferveur d'un nouveau converti.

C'est à se moment qu'il faut s"interdire tout dépris[2]. Ok, les nôtres sont sensibles au jargon, aux modes, au dernier qui a parlé qui a raison. Ok ils cherchent le moyen le plus facile de convaincre leurs futurs clients que c'est avec nous qu'il faut travailler et sont prêts à beaucoup pour ça.

Mais tout bel effort vers la simplicité dans la communication est bon à prendre. Toute volonté d'élaguer le superflu pour aller à l'essentiel est à encourager.

Ravaler, alors, les "c'est vrai, avant on leur parlait faux, mais ça c'était avant".

Ricaner, quand même, un peu, intérieurement. On est pas des bêtes.

Mais sachez le brave gens, aujourd'hui, quand on cherche à vous vendre un truc, on va tenter de le faire en vous parlant vrai. Il fallait y penser, non ? :D[3]

Notes

[1] autant dire qu'on était pas beaucoup de femmes, oh ! comme c'est étonnant ! Alors qu'on fait toute cette communication sur la diversité cheux nous

[2] sentiment par lequel on déprise, et qui est moins fort que le mépris de la gent commerciale

[3] Ok, en vrai, je ne m'en remets pas de rire. Ca et "on veut faire un "tout en image" avec du texte", j'en peux plus !

mercredi 25 juillet 2012

Est-ce étonnant ?

Est-ce étonnant si depuis hier, un muscle contracté ou froissé, que sais-je, me torture du côté de l'omoplate ?

Je veux dire... y en a qui me pompent l'air, au bureau (d'où difficulté à respirer ?), et puis j'en ai plein le dos...

Et y a ma gamine qui s'approche du Qatar avant de choper sa correspondance pour la Thaïlande. Et le fait qu'elle soit avec son père ne m'est qu'à peine un soulagement.

Soudain elle me paraît si petite pour arpenter le si vaste monde, et si loin de moi...

Qu'on ne s'y trompe pas, je suis contente pour elle, qu'elle voit d'autres horizons, qu'elle en ait la possibilité.

Mais ça pince, quand même.

D'ailleurs, sous l'omoplate, ça pince...

mardi 29 mai 2012

Passage à l'essoreuse à salade

Ca secoue, quand même, ces derniers mois.

Ca secoue, ça fait peur, ça noue les tripes.

Des mots, par milliers, pour se dire des choses importantes et des petits riens, pour se dire les liens.

Ca secoue en bien, aussi. La maison n'est plus une maison "des filles" et ça c'est une vraie bonne nouvelle, à laquelle je dois beaucoup d'équilibre dans les phases qui ont secoué.

Le fait est que, quand même, là, je suis épuisée.

Rassurée : ceux qui nous ont joué des tours vont bien. Avec de l'espoir qu'on s'offre quelques mois (années ? décennies ?) sans grande trouille majeure.

Et épuisée comme quand on décompense. Quand les nuits de sommeil n'y suffisent plus, quand il faut aller chercher dans les réserves et que c'est une fatigue de plus.

Vivement les vacances, qu'on se repose, j'espère.

Et qu'on profite les uns des autres, puisque c'est ça qu'il faut retenir, avant tout : maintenant tout le monde va bien.

lundi 2 avril 2012

3,27 km

Hier il faisait beau à Paris et c'était tant pis, puisque Franck Paul appelle de ses vœux une balade photos délugesque.

Alors on s'est fait violence et on est quand même partis se promener.

Et il n'y avait aucun doute, c'était le printemps.

Il y avait des empilements de ponts...

Empilement de ponts

... des pauses sandwiches qui ont précédé des pauses gaufre...

Pause sandwich

... des rameaux verdoyants pour les Rameaux...

Printemps aux Rameaux

... un crayonneur Poppinsesque...

Craies à la Mary Poppins

... un cadenas qui ne sert à rien (??)...

Cadenas

... et le signe indubitable que même sur la plus petite place de Paris, c'est le printemps...

Printemps place Dauphine

Ah ! Et j'ai oublié de parler de la bonne compagnie pour le goûter !

Photo

Je ne sais pas combien de photos ont été prises en tout au cours de ces 3,27 kms et quelques (on a pas eu le chiffre cumulé après la pause), mais ça a fait du bien au rose du nez et aux soucis.

Alors merci les coupaings pour la promenade et tout le reste.

(Un peu plus de la promenade ici)